Cartes postales de Tiaret - Années 50/60
CARTES POSTALES DE TIARET - ANNÉES 50 / 60
Ces cartes postales colorisées qu'on dirait "Vintage" sont de précieux vecteurs nostalgiques. Elles permettront de rappeler la vie "là-bas" à Suzanne, Lucien, Denise et Andrée pour peu que leurs enfants ou petits enfants leur fassent découvrir.
En haut à gauche, le collège de Tiaret
Cette rue était un lieu de promenade dominicale qui accédait à la forêt des pins, sur la route de Guertoufa. Chaque fois, au retour, grand-père Nicole nous achetait une boite de Halva turc.
L'intérieur du collège de Tiaret
C'est là qu'avait lieu la kermess annuelle des écoles. C'est là également, qu'un jour de juin 1955, un violent orage nous a surpris Michèle, Andrée et moi. Pendant que la pluie battait violemment le sol, les haut-parleurs ne cessaient de moudre une chanson à la mode : "Hello, le soleil brille" (musique du film "le pont de la rivière Kwaï").
Route d'accès au collège de Tiaret
Le début de la rue Bugeaud
Là, nous sommes au croisement des rues Cambon et Bugeaud. L'escalier à droite mène à la mosquée. Juste avant l'escalier, dans un renfoncement peint en bleu, il y a la fontaine dont la légende prétendait que si on y buvait, on revenait immanquablement à Tiaret. Derrière le photographe, il y avait la maison des sœurs Delinard, marchandes de vins au détail. C'est de là que provenait notre vin de table toujours coupé d'au moins un quart d'eau. Grand-père Louis a toujours eu l'élégance de ne pas s'en apercevoir.
Au fond, l'église sainte-Madeleine
Tous les grands moments heureux se sont passés dans cette église. Comme par exemple, les mariages de Denise avec Casimir Martin (Zizou), Michèle avec Pierre Morche, et Andrée avec Lucien Ferrari.
Suzanne, Denise, Michèle et Andrée seront Enfants de Marie. Chaque année, au mois de mai, elles revêtaient leurs uniformes : chemisier blanc, jupe bleue, et médaille de l'Immaculée Conception en sautoir, avec un large ruban bleu clair.
Quant à moi, j'ai été enfant de chœur durant toute ma scolarité à Tiaret (4 ans).
L'église sainte-Madeleine
En arrière plan, l'école des filles
Vue de la forêt des pins
Vue générale
Autre vue générale
L'hôpital de Tiaret
Au milieu, la Poste
Façade du grand hôtel d'Orient
La place face au grand hôtel d'Orient avec ses terrasses
Entrée du jardin public "Galibert"
Ce jardin se trouvait sur le chemin qui menait à la préfecture où ont travaillé d'abord Michèle, puis Andrée et enfin Suzanne. Il m'est souvent arrivé de passer un moment à l'ombre de ces grands arbres, en attendant que mes tantes quittent leur travail. J'étais en quelque sorte leur chaperon. Sur place, on achetait des blis-blis (pois-chiches grillés et salés) emballés dans des cornets confectionnés dans des pages de journaux.
La piscine
Elle se trouvait à l'écart de la ville. A partir de l'année 1954, il a été difficile, puis impossible, de s'y rendre tant la sécurité était précaire.
Le bâtiment de la Poste
Le marché
Que de fois, j'ai accompagné ma grand-mère dans ses déplacements au marché. Il était couvert, et on y trouvait des légumes de saison, des fruits, de la viande et du poisson. Il y avait un brouhaha perpétuel qui faisait comme une musique lancinante. Pour se comprendre, il fallait parfois hurler. Les marchands connaissaient tous les chalands, et ils les interpellaient par leur prénom ou leur surnom, en ajoutant parfois une plaisanterie. Le marché était divisé en quartiers bien distincts, et les lieux possédaient des odeurs caractéristiques. Le tout faisait une déclinaisons de couleurs aussi variées qu'éclatantes. Nuances et fragrances se mélangeaient comme sur la palette d'un peintre distrait.
Elle faisait face à l'église, on y accédait par un large escalier en pierre qui descendait. Avec Andrée, nous nous y rendions certains samedis après-midi, après avoir revêtu nos plus beaux atours. Innocemment, nous nous mêlions aux invités, et cela nous permettait de déguster gracieusement des dragées et des boissons fraîches.
Denise, Michèle et Andrée se sont mariées civilement dans ce bâtiment.
Monument Lamoricière - Face au marché
Hôtel de police
C'est dans ces bureaux que chaque visiteur de Tiaret était tenu de passer pour y faire connaître son identité et le motif de son séjour. Il m'est arrivé plusieurs fois d'accompagner Pierre ou Lucien qui venaient voir leur fiancée. Pour être en règle, ils devaient laisser la carte grise de leur véhicule ou leur carte d'identité. C'était contraignant et sans grande efficacité.
Au confluent des rues Cambon et Bugeaud
La petite voiture à roulettes, à gauche, est celle d'un marchand ambulant qui vendait des blis-blis, des amendes grillées et des pépites de courges. Parfois, on trouvait également des causses de caroubes.
A droite, la rue Soler
Elle menait au cinéma " le Casino ". On s'y rendait en famille le samedi soir (pas tous les samedis) pour voir les films de Fernandel ou de Bourvil.
Je ne me souviens plus du nom de la rue de gauche. Je me rappelle un photographe sur le trottoir de gauche. Lucien (Nicole), lui se souviendra de cette rue, car c'est là qu'habitait son meilleur ami Roger ou Serge.
Cette rue, nous la prenions souvent pour aller chercher notre grand-père lorsqu'il quittait son bureau de la Sureté. Sur le chemin du retour, on s'arrêtait pour se rafraîchir d'une grenadine dans un des nombreux cafés qui émaillaient notre périple.
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